Millevaux est surtout une ambiance. Une ambiance d’oppression, de folie, de retour à l’état primal où l’inconscient collectif, avec toutes ses horreurs, est tellement fort qu’il se matérialise et devient tangible, terrifiant…
Dans le futur, sur les ruines de l’Europe, longtemps après un cataclysme qui a jeté la civilisation à bas. Une forêt hantée, qu’on appelle Millevaux, recouvre le continent, de l’Angleterre aux Monts Oural, de la Scandinavie au Maghreb.
Les hommes survivent dans un monde féodal, sombre, fantastique. Ils le disputent à la nature et à des monstres surnaturels, les horlas. L’égrégore, trame psychique issue de toutes les hantises humaines, façonne les événements jusqu’au cauchemar.
Toute civilisation s’est évanouie ou presque, l’humanité semble inexorablement régresser vers l’âge de pierre… quant aux rares îlots civilisés qui subsistent, ils sont tellement dégénérés et dénaturés par l’emprise et l’égrégore qu’en retour, l’âge de pierre apparaîtrait presque comme un Âge d’Or… L’histoire de ce monde est entre les mains de quelques individus. Ils sont gorgés d’égrégore. Un destin hors-norme les attend, mais à chaque pas, la folie les guette. Ce sont les héros, les salauds et les martyrs de l’enfer forestier de Millevaux.
Cet ouvrage inclut dix synopsis pour des one shots, deux scénarios plus développés, et une grande campagne de douze scénarios, qui fera traverser tout le continent aux personnages, d’Albion jusqu’à Carthage.